Journée mondiale du diabète

14 novembre 2019

Le 14 novembre, c'est la journée mondiale du diabète. Pour cette occasion, nos hôpitaux se mobilisent afin d'informer la population sur le diabète et sa prise en charge. Des stands d'information et de sensibilisation seront installés sur plusieurs jours dans nos institutions : 

  • Hôpital de Virton - mardi 12/11 de 13h à 16h
  • Hôpital de Libramont - mercredi 13/11 de 9h à 17h
  • Hôpitaux de Marche-Bastogne - jeudi 14/11 de 9h à 15h
  • Hôpital d’Arlon - jeudi 14/11 de 9h à 16h

Une mesure de votre glycémie vous y est proposée gratuitement.

Le saviez-vous ?

De plus en plus de personnes développent le diabète et risquent des complications potentiellement mortelles. Cependant la majorité des cas de diabète de type 2 sont évitables et les complications peuvent être empêchées avec une gestion et des soins de qualité. 

Une prise en charge et des soins de qualité au sein de nos hôpitaux

Les services d'endocrinologie-diabétologie de Vivalia veulent avoir une approche de proximité avec les patients et assurent des prises en charge de qualité. 

Afin de mieux comprendre comment s'organisent les différents services d'endocrino-diabétologie de nos hôpitaux, nous avons posé quelques questions aux chefs de service, des hôpitaux d'Arlon, de Marche/Bastogne et de Libramont.

Comment sont pris en charge les patients ?

Eric Weber, chef de service d'endocrino-diabéto de l'hôpital d'Arlon : Le service de diabétologie est composé d’une équipe multidisciplinaire à laquelle participent des infirmières éducatrices en diabétologie, des diététiciennes, un podologue et des endocrino-diabétologues. Nous assurons une permanence de garde endocrino-diabétologique téléphonique 24H/24 et nous participons à la garde de médecine interne.

Les avis médicaux 24h/24 et 7J/7 sont les atouts des services d'endocrino-diabéto de Vivalia. Sans oublier cette prise en charge par une équipe multidisciplinaire. Docteur Dysseleer, chef de service d'endocrino-diabéto de l'hôpital de Libramont ajoute que "ces consultations ont lieu périodiquement en fonction de la qualité de l’équilibre glycémique du patient. Ceci permet de viser une éducation optimale du patient à sa maladie et à son traitement, tout en tentant d’inscrire le diabète du patient le plus harmonieusement possible dans sa vie."

Quelles pathologies sont prises en charge ?

Les services d'endocrino-diabéto de Vivalia prennent en charge des patients diabétiques conventionnés et non conventionnés. "Nous avons plus de 1200 patients diabétiques inscrits dans nos conventions (patients traités par 3 injections d’insuline ou plus ou par pompe), pour les hôpitaux d'Arlon et de Virton", précise le Docteur Weber.

Les différentes pathologies concernées :

  • Diabète : type 1, type 2, secondaire et diabète gestationnel avec la possibilité d'accès à la convention d'autogestion du diabète ou au trajet de soins.
  • Convention pompe à insuline externe
  • Convention de mesure continue du glucose avec accès au système hybride close loop (« pancréas artificiel »)
  • Les pathologies endocriniennes liées à
    * la thyroïde
    * l'hypophyse
    * les surrénales
    * la reproduction
  • Soins des plaies chroniques du pied diabétique

Les équipes travaillent également avec les gynécologues pour la prise en charge et le suivi des diabètes gestationnels ainsi qu’avec les cliniques du surpoids et de l’obésité de Vivalia (Arlon, Libramont et Marche). "Elles travaillent également en collaboration étroite avec les services de médecine interne (gériatrie, néphrologie,...) pour le suivi hospitalier et avec la chirurgie (vasculaire, digestive et gynécologie, orthopédie)." ajoute Docteur Brochier, chef de service d'endocrino-diabéto des hôpitaux de Marche et Bastogne.

"En cas de convention, il y a une prise en charge immédiate par l'équipe d'éducation en diabétologie (infirmières et diététicienne), une aide aux formalités administratives, un accès au matériel de contrôle glycémique (capillaires ou via technologie moderne du "scanning"), un suivi et soutien éducatifs avec pour objectif l'autonomie du patient, si cela est possible et une étroite collaboration avec les services de soins à domicile, les maisons de repos, le Centre pour Réfugiés et les médecins généralistes", continue de préciser le Docteur Brochier.

"Depuis des années, nous formons nos patients à l’insulinothérapie fonctionnelle de manière individuelle ou par cours collectif. L’insulinothérapie fonctionnelle est la manière la plus évoluée d’apprendre au patient à gérer son traitement insulinique en fonction de ses choix alimentaires ou de ses activités. Elle lui permet d’acquérir une pleine autonomie dans la gestion de sa maladie et d’un être un acteur efficace." ajoute le Docteur Weber.

Quels sont les atouts de nos services dans la prise en charge des patients ?

En plus d'une volonté d'autonomie de la part du patient dans sa gestion quotidienne de la maladie, le patient bénéficie d'un suivi personnalisé. "En effet, le patient peut bénéficier d’un coaching infirmier avec des objectifs personnalisés, qui se fait en moyenne toutes les deux semaines. Un coaching téléphonique extrêmement performant et soutenu de la part des infirmières et des médecins est en place depuis quelques années. Pour certains patients, il existe un coaching par mail." explique le Docteur Dysseleer.

"Nous sommes assez nombreux pour que le patient puisse trouver l’interlocuteur qui lui convient. Il y a de l’ordre de 6000 à 7000 contacts patients annuels réalisés par nos infirmières, pour les hôpitaux d'Arlon et de Virton. Nous avons également de longue date implémenter l’utilisation des outils informatiques pour la gestion des données de glycémies des patients avec bien avant l’heure l’usage de ce que l’on appelle aujourd’hui la télémédecine !" ajoute le Docteur Weber.

Au niveau de la qualité des soins, comment pouvez-vous nous illustrer votre démarche ? 

Les services sont chaque année soumis à une évaluation qualité, intitulée "Initiative pour la Promotion de la Qualité et Epidémiologie du Diabète Sucré". Ce rapport permet, selon différents critères d'évaluation, de classer les hôpitaux et de mettre en exergue les points positifs et les points à améliorer. Il en ressort par exemple que le service d'endocrino-diabétologie de l'hôpital de Libramont est en première position belge sur 97 centres de convention dans le cadre de la prise en charge de diabète de type 2 (hémoglobine glycosylée).

Une autre exemple de démarche de qualité est "l’aspect scientifique de notre métier est loin d’être négligé car depuis plus de 20 ans le service participe à des études cliniques internationales de phase 2, 3 ou 4 concernant les nouveaux traitements du diabète. Les hôpitaux d'Arlon et de Virton sont parmi les trois centres wallons participants le plus activement à ce genre d’études (les deux autres étant universitaires). La qualité de notre travail est reconnue et apprécié par les sociétés ou les universités qui organisent ces travaux. Ceci nous permet de rester à la pointe du progrès et de permettre à nos patients de profiter de traitements avant-gardistes." explique le Docteur Eric Weber.

Nous participons également à des projets pilote, tels que le "projet pilote, financé par le fédéral, pour la prise en charge de l'éducation de tout patient hospitalisé présentant une dysrégulation du taux de glycémie (en dehors d'une convention ou d'un trajet de soins)", ajoute le Docteur Brochier.

Contact

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter nos services d'endocrino-diabétologie :

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Contact: 

communication@vivalia.be

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