La vaccination pour qui ?

Si vous avez déjà été contaminé par le COVID, vous pouvez vous faire vacciner car aujourd’hui encore, on ne peut confirmer que vous êtes immunisé contre la maladie - des réinfections sont possibles - ni pour combien de temps. Il a néanmoins été confirmé qu'une personne ayant été infectée par le coronavirus présente des anticorps mais la durée de ceux-ci est variable en fonction de la sévérité des symptômes. Dès lors, le fait d'avoir contracté la maladie n'est pas une protection suffisante pour éviter le vaccin. Cependant, le vaccin, que ce soit en première, deuxième ou troisième dose, ne pourra être envisagé que deux semaines après le rétablissement. En cas de persistance de symptômes sur un long terme, le vaccin ne doit pas être administré.

Les femmes enceintes : dans un avis datant de fin avril 2021, le Conseil supérieur de la Santé estime que les femmes enceintes devraient être vaccinées avec un vaccin à ARN messager (Pfizer ou Moderna) en raison du risque accru de Covid-19 sévère pour la mère.
En janvier 2022, l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) a annoncé que des recherches portant sur 65.000 femmes ont montré « des preuves de plus en plus nombreuses » que l’administration des vaccins à ARNm (Pfizer ou Moderna) n’a pas causé de complications pendant la grossesse. D’après l’EMA, les vaccinations ont également fourni une protection accrue contre les hospitalisations et les décès, en particulier en fin de grossesse. De plus, d’après ces recherches, les avantages des vaccins anti-Covid à ARNm pendant la grossesse l’emporteraient sur tous les risques possibles pour les femmes enceintes et les bébés à naître.

Depuis juin dernier, les jeunes de 16-17 ans peuvent prendre rendez-vous pour recevoir une première dose avec le vaccin Pfizer, approuvé pour cette tranche d'âge par l'Agence européenne du médicament.

En date du 23 juin 2021, les ministres de la Santé réunis en Conférence interministérielle (CIM) ont décidé d'autoriser la vaccination contre le coronavirus des jeunes de 12 à 15 ans (compris) présentant des facteurs de comorbidité, avec le vaccin de Pfizer/BioNTech.

Le 7 juillet 2021, la Conférence interministérielle Santé publique a également donné son feu vert à la vaccination de tous les jeunes de 12 à 15 ans sur base du vaccin Pfizer/BioNTech, suivant ainsi l'avis favorable du Conseil Supérieur de la Santé. La vaccination doit se faire sur base volontaire et sous réserve de l'accord parental ou du tuteur légal du jeune, à partir d'une information accessible, compréhensible et adaptée pour les enfants et leurs parents.

La Conférence interministérielle Santé publique a par ailleurs donné son feu vert le 20 décembre 2021 à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.

Après avoir programmé l’administration d’une troisième dose avec un vaccin à ARN messager pour les personnes présentant une immunité réduite (personnes immunodéprimées), pour les résidents de centres de soins résidentiels, les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que pour le personnel soignant, la Conférence interministérielle (CIM) Santé du 27 novembre 2021 a décidé de fournir à l’ensemble de la population un vaccin de rappel dans les meilleurs délais.

Afin d’accélérer la campagne de vaccination pour l’administration de la dose de rappel, la CIM Santé du 15 décembre 2021 a décidé de raccourcir le délai entre l’administration de la 2ème dose et de la dose de rappel (dose « booster », avec un vaccin de type ARN messager) pour les personnes ayant déjà été vaccinées avec les vaccins Pfizer ou Moderna. Celui-ci est passé de six à quatre mois. Les délais de deux mois après le vaccin Johnson& Johnson et de quatre mois après l'AstraZeneca n'ont pas été modifiés.

Le 24 janvier 2022, la CIM Santé a décidé de proposer une dose de rappel (4ème dose), avec un vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna), pour les personnes dont l'immunité est affaiblie (personnes immunodéprimées). Il est recommandé d'administrer ce rappel au plus tôt trois mois après la dernière injection du schéma de vaccination de base (la 3ème dose étant considérée comme faisant partie de la vaccination de base).

Afin de se protéger contre une potentielle vague d'infections au cours de l'hiver prochain, la Conférence interministérielle Santé a décidé de permettre à toute personne âgée de 18 ans et plus de recevoir un rappel automnal à partir de septembre 2022. La priorité sera donnée aux personnes immunodéprimées, aux personnes âgées de 65 ans et plus, aux résidents des maisons de repos ainsi qu'au personnel de l'ensemble du secteur des soins de santé. Viendront ensuite les personnes âgées de 50 à 64 ans. Et enfin, les personnes âgées de 18 à 50 ans qui pourront se présenter sur base volontaire (CIM Santé publique | SPF Santé publique).

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